Thursday, January 12, 2006

Devoir d'Ingérence et Mondialisation Démocratique

Bruxelles, le 12 Janvier 2006

Le Droit International public contient une contradiction d'importance: le droit de la souveraineté d'un état ne tient aucunement compte du caractère démocratique ou non de cet état, et encore moins de la protection des Droits de l'homme au sein de cet état.
C'est ainsi que, pour prendre un exemple incontestable, le Gouvernement Soudanais peut laisser faire (organiser??) un génocide en bonne et due forme sans qu'à ce jour la moindre intervention valable d'un point de vue du Droit International Public n'ait vu le jour.
L'éternel problème du légal qui protège l'illégitime.
Au sein d'un pays même très vaguement democratique, il serait pourtant inconcevable que le maire d'une commune commence à faire massacrer ses administrés sans réaction corrective immédiate de l'Etat.
Au niveau du monde, le concept de devoir d'ingérence commence à pointer à l'ONU (voir aussi "A larger freedom") mais il est bien sur hautement contesté par la plupart des Etats membres.
Pour cette raison, la Mondialisation peut aussi etre vue comme un grand espoir de transformer une planète comportant encore trop de régimes sanguinaires et destructeurs de leur propre peuple en une fédération de pays s'accordant sur des minima d'impératifs Démocratiques.

En d'autres mots, et en opposition totale avec l'idéologie chaotique et contradictoire des mouvements alter-mondialistes, le processus de Mondialisation democratique est sans doute un grand espoir du 21ème siècle.

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