Délit de blasphème - le retour

Bruxelles, le 7 Février 2006

La libre pensée vient de prendre un terrible coup sur la tête à l'occasion de cette révélatrice affaire des caricatures de Mahomet.
Dans un article du Monde (*), on peux lire: "Il n'y a plus de discussions. Le débat est clos. Les autorités politiques et religieuses, presque unanimes de par le monde, signifient que le temps de la dérision, de la contestation et de l'irrespect religieux est derrière nous. On se demandait encore naïvement que penser de ces caricatures médiocres, s'il convenait de les publier ou de les reproduire, s'il fallait privilégier la liberté d'expression et le devoir d'informer ou au contraire donner l'avantage au respect des croyances et des consciences. La réponse claque : vous ne rirez plus ! La fatwa nous arrive de Qom et du Vatican, dans le même souffle."
(*)Au nom du respect, par Laurent GreilsamerLE MONDE 06.02.06 )


C'est donc le retour du délit de blasphème, disparu de nos sociétés démocratiques depuis la révolution française. Bien au dela de la menace représentée par l'Islamisme extrêmiste, cette unanimité mondiale, politique et religieuse, dans la condamnation des caricatures est un signal tout simplement effrayant pour les démocrates soucieux de conserver leur liberté de pensée.

Pour juger de l'amplitude du retour en arrière, juger plutôt de ce texte qui prévoit que l'on coupera la langue aux blasphémateurs, il date de 1397..........



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