Sunday, September 28, 2008

Irresponsabilité politique en Belgique.

Bruxelles, le 28 Septembre 2008


La triple crise financière (inflation, subprime, crise de l'Euro fort) qui frappe le monde depuis maintenant 2 ans a pris une coup d'accélérateur début Septembre 2008 avec la réalisation que le système bancaire US était au bord de la paralysie totale.

Un plan de sauvetage impliquant 700 milliards de dollar est en discussion depuis une semaine aux USA et les 4 premières banques d'affaire de ce pays sont toutes passées à la trappe d'une manière ou d'une autre.

Pendant que ces évènements, du jamais vu en matière de finance mondiale depuis la crise de 1929, explosaient aux quatre coins du monde, ainsi qu'à l'ONU, en Belgique on avait l'impression que cette crise financière ne figurait pas à l'ordre du jour du travail de nos représentants politiques, ni d'ailleurs de la presse, concentrée comme à son habitude par l'incontournable problème communautaire.

"Tout va très bien Madame la Marquise" pouvait on lire sur le site du MR, de la plume même du Ministre des Finances qui écrivait le 17 Septembre: "Si les banques belges se comportent aujourd'hui «moins mal» que d'autres, c'est aussi parce qu'elles ont pu consolider leurs fonds propres, et on peut y voir l'effet des intérêts notionnels, a encore indiqué en substance le Ministre des Finances.

«Quand on voit cette évolution, je me réjouis que l'on ait pu renforcer les fonds propres des entreprises grâce aux intérêts notionnels. Petit à petit, de plus en plus de gens se rendent compte qu'ils ont permis cette consolidation et qu'ils doivent jouer pour tout le monde, y compris les institutions bancaires,» a poursuivi Didier Reynders.

Onze jours après, alors que le cours de l'action Fortis est descendu cette semaine a des niveaux jamais enregistrés (5 Euros/Action), le gouvernement semble prendre la mesure du sérieux de la crise.

Malheurement pour Fortis, l'attention du gouvernement vient un peu tard, on va essayer d'éviter la faillite en procédant à une "nationalisation" ou en cédant la banque à un repreneur.

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